indicateurs climatiques d’octobre 2019

édition du 03/11/2019

mois entier

L’anomalie de température globale, selon NCEP, et par rapport à 1981-2010, s’élève à 0.68°C.

Dans le détail:

HN: 1.02°C

HS: 0.35°C

Arctique: 3.35°C

Tropiques: 0.27°C

Antarctique: 1.67°C

Anomalie sans les régions polaires :0.47°C

L’anomalie globale n’a fait qu’augmenter tout au long du mois même sans les régions polaires qui n’ont pourtant pas été en reste.

Ceci dit, sans ces dernières, on arrive à 0.47°C soit exactement la même valeur que la simulation « climat-evolution » (CE).

Par contre la moyenne des régions polaires est de 2.56°C, ce qui est absolument considérable et inexpliqué.

Pour les mois prochains, il devrait y avoir peu d’évolution car l’ENSO est prévu rester neutre et le tout début novembre confirme la fin octobre, peut-être en pire.

 

 

 

 

 

situation au 23/10/2019

L’anomalie de température globale, selon NCEP, et par rapport à 1981-2010, s’élève à 0.65°C.

Dans le détail:

HN: 1.00°C

HS: 0.30°C

Arctique: 3.18°C

Tropiques: 0.26°C

Antarctique: 1.21°C

Anomalie sans les régions polaires :0.46°C

 

 

 

 

 

 

situation au 16/10/2019

L’anomalie de température globale, selon NCEP, et par rapport à 1981-2010, s’élève à 0.60°C.

Dans le détail:

HN: 0.95°C

HS: 0.25°C

Arctique: 3.26°C

Tropiques: 0.23°C

Antarctique: 0.69°C

Anomalie sans les régions polaires :0.42°C

 

 

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6 commentaires pour indicateurs climatiques d’octobre 2019

  1. EV dit :

    Merci pour ces info toujours très précieuses.
    Une question de béotien : comment les modèles climatiques expliquent-il l’écart entre les anomalies de l’hémisphère nord et du sud (0,70°C !) ? Et entre les hautes et basses latitudes (0,72°C) ?

    • meteor31 dit :

      L’explication la plus commune est que l’HS est plus océanique que l’HN, avec donc une inertie thermique plus forte, mais aussi le fait que l’Arctique se réchauffe exceptionnellement vite en ce moment et a un « poids » assez important dans l’HN.

      • EV dit :

        Merci pour cette réponse intéressante.Elle est tout à fait convaincante pour l’hémisphère sud mais un peu moins pour l’arctique : en effet celui-ci n’est composé que d’eau et de glace (dont la fonte doit absorber une grande quantité de chaleur), or c’est la partie que se réchauffe le plus.
        Désolé de vous ennuyer avec ces questions mais je n’ai pas trouvé de réponses sur Internet, ce qui m’étonne un peu, s’agissant d’une question aussi élémentaire.
        P.S. La concentration en CO2, plus forte semble-t-il dans l’hémisphère nord que dans l’hémisphère sud, contribue-t-elle aussi à ce phénomène ?

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