Niveau de la mer et réchauffement climatique

Le niveau de la mer augmente avec le réchauffement climatique pour deux raisons:

1 -la dilatation thermique des océans, liée au déséquilibre radiatif du système

2- la fonte des glaces continentales: Arctique, Antarctique, glaciers continentaux.

Notons que l’augmentation de ce niveau n’est pas une preuve supplémentaire du caractère anthropique du réchauffement.

Si la Terre se réchauffait pour d’autres raisons, on aurait exactement le même phénomène.

Le niveau fluctue également du fait de la création de barrages (dans le sens de la baisse) et du prélèvement des nappes et autres réserves, pour l’irrigation principalement (dans le sens de la hausse).

Ces deux dernières causes, en gros, s’annulent.

Regardons maintenant la courbe d’augmentation de niveau depuis 1880 telle que celle établie suite aux travaux de Church (2011) et aux données récentes:

« Seasonal (3-month) sea level estimates from Church and White (2011) (light blue line) and University of Hawaii Fast Delivery sea level data (dark blue). The values are shown as change in sea level in millimeters compared to the 1993-2008 average. NOAA Climate.gov image based on analysis and data from Philip Thompson, University of Hawaii Sea Level Center. »

Il saute aux yeux qu’il y a une hausse significative de 1880 à 1910, alors que le réchauffement anthropique est inexistant et même que la température baisse:

On pourrait attribuer une cause naturelle à cette évolution du climat (on n’a pas bâti autant de barrages que çà de 1880 à 1910, voire pas du tout!) correspondant à une hausse d’environ 1.5mm/an à température constante.

Qui nous dit que cette hausse naturelle n’est pas toujours là actuellement où la hausse est de 3.5mm/an environ.

La hausse exclusivement « réchauffement anthropique » serait alors de 2mm/an, plus ou moins quelque chose.

Ceci remettrait en cause les mesures de fonte de glace continentale et de température océanique.

Certes cela fait beaucoup mais n’empêche, ça interpelle, quelque part, non?

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La nouvelle base satellitaire de la NOAA

Il s’agit ici des données de température de l’atmosphère et en particulier de la basse (TLT) et de la moyenne (TMT) atmosphère. Ces données sont très importantes car elles s’affranchissent de mesures in situ souvent biaisées comme celles sur les terres par exemple, mal corrigées de l’effet urbain, entre autres facteurs de biais.

Une fois n’est pas coutume, alors que toutes les révisions de données climatiques annoncent en permanence des résultats pires que les versions précédentes, la nouvelle base de données de la NOAA va à rebours de cette tendance.

Précédemment, il y avait  deux bases de données concurrentes : UAH et RSS.

UAH avait la réputation d’être trop optimiste, c’est-à-dire de donner une augmentation de température trop faible. Il faut dire qu’elle émanait du sulfureux Roy Spencer, plus ou moins climato-sceptique et avait de ce fait la défaveur des « scientifiques » du consensus.

RSS, au contraire, donnait une évolution de la température pas loin du double de celle d’UAH. Elle était donc très bien.

Pourtant Spencer avait expliqué en large et en travers qu’un satellite utilisé par RSS présentait un biais furieusement chaud, mais comme ce biais était chaud, c’était bien de l’utiliser car cela donnait du grain à moudre à l’alarmisme.

Il se trouve que la nouvelle base de la NOAA donne des résultats très proches d’ UAH, voire même en dessous.

On ne peut taxer NOAA d’être un repère de sceptiques mais sacrilège, crime contre la bien-pensance, voire contre l’humanité !

Je vous fiche mon billet que cette base ne va pas durer longtemps et qu’elle va être mise au pas prochainement.

Je ne vais pas joindre de graphes ni de liens, si des gens sont intéressés j’en ajouterai.

PS: lien base de données NOAA

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La seule et unique solution au réchauffement climatique: la géo-ingénierie

Je sais, je rabâche, mais peu importe.

Toutes ces jérémiades au sujet du réchauffement sont également des rabâchages à l’infini.

Le pire ce n’est pas quand cela émane des médias et des journalistes, mais quand les scientifiques font chorus.

S’ils sont vraiment scientifiques (on peut très souvent en douter quand on les lit et quand on les écoute, pire quand on les voit à la télé), ils devraient ne pas cesser d’asséner à leurs gouvernements respectifs que la seule solution pour contrer l’influence humaine sur le climat, c’est une action volontaire, pleinement consciente, sur l’équilibre radiatif de la planète.

Et pas en attendant la baisse hypothétique et quasi impossible de la concentration en gaz à effet de serre.

La meilleure solution qui a déjà fait ses preuves de façon naturelle avec les volcans, est l’injection de particules réfléchissantes dans la stratosphère pour diminuer le rayonnement solaire absorbé.

On ne fait qu’imiter les volcans et même, tout simplement les nuages.

C’est cher?

Même pas, à peine 0.1% du PIB mondial sous forme d’une flotte d’avions dédiés pour disperser des aérosols soufrés, les plus efficaces pour le moment.

C’est néfaste pour l’environnement?

Au point de vue des acides répandus et retombant sur la surface c’est dérisoire.

Certains ont souligné une diminution des précipitations, mais comme celles ci ont augmenté avec le CO2, çà compense en partie.

Non il n’y a pas de véritable raison, si ce n’est, je n’ose le croire, que certains ont intérêt à ce que la situation perdure et s’amplifie.

Citons, les écolos, qui tiennent enfin le bon bout pour continuer à écraser la civilisation industrielle, certains pays qui pensent à tort que certaines terres vont devenir cultivables, et puis les abrutis qu’on trouve partout dans la société, en manque de sensations fortes.

Ce blog n’est pas très lu, mais faites circuler cette information afin que çà finisse par germer dans les petits cerveaux humains.

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SST selon Hadley

Et voici, ci-dessous, la température de la basse troposphère au dessus des océans depuis 1978 selon la toute nouvelle base de données NOAA.

Pourquoi ces deux graphes publiés dans cet article?

Il se trouve qu’actuellement règne une excitation alarmiste quant à une soit disant élévation cataclysmique des températures océaniques.

Ces deux graphes prouvent le contraire.

D’autre part, certains prédisent un super Niño et un été très chaud en conséquence.

Encore de l’alarmisme de bas niveau, comme d’habitude.

Il y aura sans doute un El Niño dans les prochains mois, peut-être un costaud, la température globale va connaître un pic, sans doute.

Et alors?

Est-ce encore une raison pour en rajouter dans le catastrophisme?

D’ailleurs puisqu’on parle d’ El Niño, il faut se rappeler qu’il n’intéresse principalement que le Pacifique équatorial et les régions continentales contigües comme l’Australie, l’Inde, une partie de l’Amérique du sud et assez peu le reste du globe.

Pas du tout l’Europe, donc pas d’été particulièrement chaud en France du au bébé péruvien.

Il fera peut-être très chaud mais pas à cause de çà.

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Les nouveau modèles, pessimistes, sont dans les choux!

Ce n’est pas moi qui le dit, ce n’est pas un sceptique non plus, c’est Gavin Schmidt, directeur de NASA-GISS, s’il vous plaît, dans cet article.

Pas besoin de faire beaucoup de commentaires, ce graphique parle de lui-même:

Je vais faire un peu de french bashing en rappelant que les labos climatiques français sont particulièrement en pointe dans la réalisation des modèles parmi les plus pessimistes du monde.

Sur certains sites on prétend que le RC observé dépasse les prévisions, eh bien non c’est faux, on serait même assez largement en dessous de la moyenne des dernières (celles qui ne sont pas filtrées).

Ceci dit, le réchauffement futur sera suffisamment nuisible pour qu’on se passe de le contrer par une géo ingénierie, principalement basée sur la gestion de la radiation solaire.

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Baisse brutale de l’albédo de la planète : vers un nouveau hiatus ?

Cette étude récente :

Radiative Energy Flux Variation from 2001-2020

cet article sera réécrit prochainement

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Anomalie globale de température en 2021

Selon la réanalyse NCEP/NCAR, l’anomalie de température pour 2021 s’est élevée à 0.37°C, au 7ème rang des années les plus chaudes depuis 1948.

L’épisode de Niña modérée, qui prévaut depuis 2020 et qui perdure en 2022, explique cette relativement faible anomalie dans le contexte actuel du réchauffement.

L’indice Niño34 qui mesure l’intensité et le sens de l’oscillation climatique ENSO, alternance de Niño et de Niña, s’est élevé à -0.6°C, responsable d’environ -0.04°C à -0.05°C d’anomalie globale.

L’évolution de l’anomalie depuis 1997 est représentée sur la courbe ci-dessous.

Le choix de 1997 comme année de début est justifié par l’éruption du Pinatubo, en 1991, dont les effets se sont faits sentir pendant les quelques années suivantes.

En principe, on choisit une période de 30 ans pour établir une évolution climatologique représentative du moment, et donc la tendance linéaire de quasiment 0.2°C/décennie est à prendre avec précaution.

On peut noter (courbe verte) un retour (à confirmer) à une certaine normalisation après l’épisode Niño, hors normes, de 2015-2016.

La carte de l’anomalie ci-dessus montre toujours une région arctique en nette surchauffe par rapport au global. Toutefois l’anomalie, égale à 1.24°C pour cette région, se classe à la 14ème place des plus chaudes, seulement.

En conclusion, l’année 2021, tout en confirmant la tendance générale au réchauffement de la planète, ne s’inscrit en tout cas pas, dans une tendance à l’accélération de ce même réchauffement.

Par rapport à la 1ère moitié du 20ème siècle, l’anomalie globale de température des 10 dernières années est de l’ordre de 1.05°C.

On peut donc penser que nous arriverons, si la tendance de 0.2°C/décennie perdure, à 1.5°C dans une vingtaine d’années.

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indicateurs climatiques de juin 2021

L’anomalie globale de température de juin 2021 s’élève à 0.19°C selon NCEP, par rapport à la moyenne 1981-2010.

Cette anomalie, relativement faible, place ce mois en 18ème position des plus chauds mois de juin depuis 1948.

régionalement:

HN: 0.38°C

HS: 0.00°C

Arctique: 0.18°C

tropiques: 0.14°C

Antarctique: -1.04°C

On notera le « dôme de chaleur » tant commenté ces derniers temps au nord-ouest de l’Amérique du Nord.

Sans minimiser cet évènement assez effroyable, si on ne regarde que la température moyenne, on ne constate pas d’anomalie importante sur l’hémisphère nord à 0.40°C seulement au dessus de la moyenne 1981-2010, et on peut même observer un retour à la normale en Arctique.

En ce qui concerne l’anomalie de janvier à juin, celle de 2021 est plutôt basse dans le contexte actuel, à 0.24°C et à la 14ème place des plus chaudes.

La tendance décennale est de 0.176°C, ce qui est conforme à la tendance de fond du réchauffement climatique, sans accélération donc.

Il est à noter que l’anomalie plutôt raisonnable de ce début d’année est obtenue dans un contexte de faible Niña à neutre (moyenne indice nino34 à -0.5).

Ce -0.5 influence l’anomalie globale de -0.04°C, seulement.

Je ne parlerai pas en détail des banquises.

Il faut savoir simplement que côté Arctique on est très proche du minimum de 2012, et côté Antarctique, proche de la moyenne 1981-2010, voir NSIDC pour plus d’infos.

PS du 08/07/2021: résultats Copernicus: anomalie globale à 0.39°C (4ème plus chaud) très différente de celle de NCEP

source données

NCEP: https://psl.noaa.gov/data/composites/day/

Copernicus:https://climate.copernicus.eu/surface-air-temperature-june-2021

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La Terre se réchauffe de plus en plus (fort*), vraiment ?

Si on applique un forçage radiatif sur un objet, les caractéristiques thermiques de cet objet en sont, naturellement, affectées.

Pour une planète, supposée en équilibre thermique initial, l’application d’un forçage fait varier sa température.

Une partie de l’énergie est renvoyée vers l’espace tandis que l’autre est absorbée par le système climatique jusqu’à atteindre un nouvel état d’équilibre.

Dans le cas de la Terre, composée de 70% d’océans, on peut considérer que la fraction absorbée est de 90%.

Ceci correspond à un flux de chauffage qui varie, plus ou moins, au cours du temps.

Mais comment évolue ce flux ?

Dans ce cadre, une étude récente de Loeb and co, l’évalue de deux manières différentes.

La première par satellite en mesurant les flux TOA ( Top of Atmosphere) tant en rayonnement visible qu’en infrarouge.

La seconde, in situ, principalement par la mesure de la chaleur captée par les 2000 premiers mètres d’océan et en ajoutant les estimations de chaleur de l’océan plus profond, de chaleur captée par la fonte des glaces, par l’atmosphère, etc.

Le résultat de l’étude indique que le flux de chauffage, de 2005 à 2019, augmenterait significativement que ce soit par mesure directe des flux TOA et par mesure in situ.

voici la courbe de l’étude du flux radiatif:

Critique

Concernant la mesure des flux radiatifs TOA, c’est toujours le même problème de la précision des mesures et de l’erreur résultante.

Comment, en effet, donner des résultats à 0.1W/m2 près, alors que les mesures sont réalisées lors de milliers d’orbites satellitaires sur plusieurs longueurs d’onde, et surtout en mesurant des flux de plusieurs centaines de w/m2.

Cela fait une erreur d’environ 1 pour mille, ce que n’importe quel scientifique objectif ne peut admettre facilement.

Concernant la mesure in situ, j’ai calculé, à partir des données NODC (NOAA), le flux de chauffage océanique par différence de chaleur moyenne annuelle divisée par la durée en secondes et la superficie terrestre. Puis j’ai ajouté à chaque valeur le reste R, minoritaire, estimé par Loeb.

La courbe d’évolution du flux global est significativement différente de la courbe ci-dessus et donne même une tendance inverse.

La différence provient principalement, à mon sens, d’un « retravail » (dont je ne remets pas en cause l’honnêteté) des données océaniques par Loeb, il est sans doute spécialiste de ce genre de chose, mais ceci n’explique pas le désaccord en tout début de courbe.

Elle provient aussi du fait que j’ai utilisé les données de l’année 2020, en stagnation relative par rapport à 2019.

De plus je n’explique pas le lissage des données de Loeb.

Bref, cette étude de Loeb me semble ne pas correspondre aux données dont je dispose.

Si j’en apprends d’avantage j’en ferai part ici.

(*) « la Terre se réchauffe de plus en plus », oui, mais pas de plus en plus fort, du moins ce n’est pas prouvé par Loeb.

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indicateurs climatiques de mai 2021

Après une longue interruption, voici les indicateurs climatiques du moi de mai 2021.

L’anomalie de température globale, par rapport à la moyenne 1981-2010, est de 0.38°C selon NCEP (9ème plus chaud),et de 0.40°C selon NASA-GISS.

La correspondance est donc très bonne entre les deux organismes.

Régionalement:

HN 0.48°C

HS 0.30°C

Arctique: 1.69°C

tropiques 0.27°C

Antarctique 0.73°C

On notera un Arctique toujours très anormal.

Depuis 40 ans, l’anomalie augmente de façon, somme toute, relativement régulière:

La tendance linéaire est assez forte, égale à 0.196°C/décennie.

Néanmoins, après l’augmentation importante due à ces dernières années, la tendance semble se calmer quelque peu (courbe rouge).

Les variations sont toujours rythmées par les oscillations de l’ENSO et par les éruptions volcaniques, notamment celle du Pinatubo en 1992.

Depuis le second semestre l’ENSO s’étage du légèrement négatif (Niña faible) au neutre.

La situation future ne montre pas de tendance à un El Niño et resterait dans la neutralité, plutôt toujours légèrement négative.

Il ne faut donc pas s’attendre, pour les prochains mois, à une poussée de fièvre quelconque.

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