Ce mois de janvier 2018, l’anomalie de température globale, selon NCEP, a renoué avec des valeurs enfin plus raisonnables.
En effet, avec 0.28°C, ce mois est le 7ème plus chaud des mois de janvier depuis 1948.
Encore une fois l’Arctique tire l’anomalie vers le haut car, sans lui, elle serait de 0.15°C seulement et ce mois arriverait ainsi en 13ème position des plus chauds.
Le blip de 2015-2016-2017 semble donc enfin derrière nous comme le montre la courbe d’anomalie de 2009 à 2018, puisque janvier se place exactement sur la moyenne 2009-2014:
L’évolution de l’anomalie semble relativement en phase avec la simulation CE:
Les SST, quant à elles, stagnent par rapport au mois dernier avec une anomalie de 0.21°C selon CADS:
Mais là encore on revient à des valeurs proches de la moyenne 2009-2014: 0.18°C.
Côté troposphère, UAH indique une anomalie de 0.26°C, çà baisse donc aussi dans l’atmosphère.
Pour les banquises, çà ne va pas fort depuis plusieurs années, on consultera NSIDC à ce propos.
Pour l’ENSO, d’après le site de la météo australienne, il n’est pas encore bien établi que les conditions qui prévalent depuis plusieurs mois puissent aboutir au classement en Niña.
« In order for 2017–18 to be classed as a La Niña year, thresholds need to be exceeded for at least three months. Five of the eight climate models surveyed by the Bureau suggest this event is likely to last through the southern summer, and decay in the early southern autumn of 2018. With indicators hovering near thresholds since December, it remains to be seen if 2017–18 will be classed as an official La Niña year. »
C’est dire la faiblesse de l’évènement surtout par rapport au monstre qui l’a précédée.
En ce qui concerne les mois prochains, pas de chamboulement en vue car l’ENSO devrait rester neutre.
Il serait cependant logique que ça remonte un peu.