emballement?

Dans l’article précédent je dénonçais l’alarmisme outrageant de pure propagande qui commençait à déferler en préambule à la future COP22.

Bon pour la COP21 on avait déjà eu droit aux rectifications et autres « carlisations » des bases de données.

Ici, on passe un échelon supplémentaire.

Pourtant, les bases de données, même rectifiées par Carl, ne montrent pas d’emballement de la température.

Par exemple la base NASA-GISS (qui a repris sans moufter les données de SST « carlisées »)

Cette base permet de calculer les tendances à partir du 1er janvier 1976 jusqu’au 31 décembre 2013, soit avant les évènements chauds sus-cités, puis jusqu’au 31 août 2016, soit incluant ces mêmes évènements:

 

nasa1 nasa2

On voit tout de suite l’influence des évènements puisque la tendance augmente de 7%.

Et on voit également qu’on ne peut évidemment pas parler d’emballement de la température, d’emballement médiatique à la rigueur.

Pour l’anecdote, la moyenne des modèles CMIP5 (les derniers avant les prochains CMIP6 donc), donnent une tendance de 1976 à 2013, de 0.219°C/décennie, et, de 1976 à 2016, de 0.226°C/décennie.

Pour l’anecdote aussi, on notera que la tendance donnée par UAH donne 0.12°C/décennie de 1979 à 2016, et, du pic de 1998 au pic de 2016, un faramineux 0.025°C/décennie.

Sacré emballement!

Mais bon UAH est « inconvenient » car dirigée par un affreux sceptique.

Il va donc falloir faire un effort de « rectification » pour faire correspondre la réalité à ces modèles…

Allez, dépêchons un peu!

Bon il paraît que le successeur de Carl, à la NOAA, est encore meilleur dans cet exercice.

Il y a donc de l’espoir…

 

J’ajoute que si on fait des prévisions en utilisant la tendance actuelle soit environ 0.17°C/décennie, on serait en 2030 à 1.15°C par rapport au préindustriel (contre 1.5°C prophétisé dans l’article ci dessous) et à 1.5°C en 2050 (contre 2°C).

C’est déjà pas mal, pas la peine d’en rajouter.

Je rappelle aussi que je ne minore certainement pas les conséquences d’un tel réchauffement même à 1.5°C.

Et, plutôt que de bavasser sur des réductions d’émissions de GES très improbables et de toute façon insuffisantes, on ferait mieux de se pencher sur les solutions de géo ingénierie, seules capables de contrer efficacement le RC.

Mais là attention, tabou absolu!

Diable çà pourrait marcher, vous vous rendez compte?

Et puis çà ne va pas dans le sens de la boboécoloitude ambiante.

Celle qui ne s’occupe pas des vrais problèmes, comme la souffrance animale (pour ne citer que cet exemple qui me tient à coeur), mais qui préfère disserter entre soi, sans même faire l’effort d’analyse des problèmes qui troublent notre société.

 

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3 commentaires pour emballement?

  1. MOTTET dit :

    Il serait intéressant de faire plutôt une courbe qu’une droite avec une méthode de régression linéaire, je pense que dans ce cas, l’accélération serait plus sensible

  2. Robert dit :

    «  » » »on ferait mieux de se pencher sur les solutions de géo ingénierie, seules capables de contrer efficacement le RC. » » » »

    Alors là rien n’est moins sur.

    • Jean Philippe dit :

      Tout à fait d’accord avec Robert. Les systèmes agissant sont déjà complexes. Ne rajoutons pas d’imprévisible. Nous atteindrions l’ingérable. La sobriété semble la seule voie non hasardeuse et techniquement réalisable. C’est aussi la plus compliquée à mettre en œuvre, puisqu’elle nécessite l’action commune de la majorité des acteurs économiques, du particulier au politique en passant par les entrepreneurs. Vaste Challenge!

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