Le mois de septembre aura été plutôt chaud sur l’ensemble de la planète du moins en ce qui concerne la surface puisque la NASA a enregistré une anomalie de 0.77°C, ce qui constitue un record absolu depuis 1880.
La troposphère reste cependant découplée par rapport à la surface ce qui pourrait laisser supposer que la convection n’a pas suivi la température de surface.
Le soufflet Niño, que nous avaient concocté les modèles il y a quelque temps, se ratatine de mois en mois laissant encore pantois, décidément, devant la fiabilité de ces mêmes modèles.
Enfin, côté banquise globale, on assiste plutôt à une reconstitution progressive, bien qu’il ne faille pas y voir de nouvelle tendance évidemment.
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anomalie de température de surface selon NCEP
estimation basée sur les données ci-dessus:
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global: 0.44°C (2ème plus chaud)
HN: 0.53°C
HS: 0.35°C
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En moyenne depuis le début de l’année la trajectoire de 2014 laisse augurer, si elle persiste, que cette année sera la plus chaude, pour NCEP (pour NASA aussi d’ailleurs).
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En Europe
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anomalie de température largement positive sur une bonne part de l’Europe (exceptées Italie-Grèce)
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anomalie NASA
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global: 0.77°C (plus chaud)
HN: 0.79°C
HS: 0.75°C
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mesures satellitaires
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avec 0.21°C selon RSS l’anomalie de la basse troposphère reste à une valeur très moyenne fortement découplée de ce qui se passe en surface.
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évolution des banquises
Depuis 1979, le minimum de la banquise arctique occupe la 6ème position dans l’ordre des plus bas, alors que l’antarctique continue sa progression hivernale avec un maximum d’extension toujours en hausse.
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ENSO
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selon le site australien de météorologie (BOAM), les indicateurs ENSO sont restés neutres.
les modèles ne prévoient plus, en moyenne, d’épisode El Niño même faible.
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activité solaire
soleil toujours assez vaillant au cours de ce mois.
la plongée vers le minimum ne se dessine toujours pas très franchement.