indicateurs climatiques de novembre 2018

Anomalie globale de température de 0.34°C pour ce mois de novembre 2018 selon NCEP et par rapport à la moyenne 1981-2010.

Ceci place ce mois à la 8ème place des plus chauds mois de novembre depuis 1948 selon cet organisme.

La moyenne annuelle s’élève à 0.396°C ce qui place 2018 à la 4ème place des plus chaudes.

évolution annuelle de température depuis 40 ans: la tendance s’élève à 0.18°C/décennie

Dans le détail:

HN:0.46°C

HS:0.22°C

Arctique:1.30°C

Tropiques:0.40°C

Antarctique:0.30°C


On semble toujours se diriger vers un épisode El Niño au cours de cet hiver et printemps prochain, sans qu’on puisse faire un pronostic quelconque de sa force. Force dont dépendra l’anomalie de 2019.

 

Pour 2018, neutre sur ce plan, on ne peut toujours pas constater d’accélération d’un réchauffement climatique qui continue son train train inexorable.

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7 commentaires pour indicateurs climatiques de novembre 2018

  1. Jacques-Marie Moranne dit :

    Bonjour, je ne reconnais pas ce graphe ; quelles sont vos sources ?

    • meteor31 dit :

      bonjour, ce sont les données NCEP.

      • Jacques-Marie Moranne dit :

        Jamais entendu parler (et pas trouvé sur leur site) ! Pourquoi ne prenez-vous pas les données à la source, par exemple http://www.drroyspencer.com/latest-global-temperatures/ (qui sont probablement les moins « manipulées ») ?

        • meteor31 dit :

          Roy Spencer est spécialiste des mesures de température par satellite de l’atmosphère.
          A ma connaissance il ne fournit pas les températures de surface T2m.
          Sur son site il livre les résultats de la base UAH, dont les résultats sont devenus différents de la base RSS depuis la dernière rectification de cette dernière par l’équipe de Mears and co.
          Les deux équipes ne sont toujours pas d’accord sur la façon de traiter les données satellitaires (faut-il par exemple éliminer tel ou tel satellite dont les données semblent aberrantes à l’un ou à l’autre).
          Concernant NCEP, il s’agit d’une réanalyse et cela m’étonne un peu que vous ne connaissiez pas.
          Un des avantages est que les résultats sont disponibles 15 jours avant les autres comme NASA et NOAA et presque 1 mois avant Hadley.
          Quant aux manipulations des données disons que le doute est permis puisque toutes les rectifications de ces dernières années, notamment pendant la période dite du hiatus, l’ont été dans le même sens.

          • Jacques-Marie Moranne dit :

            J’ai une grande méfiance de ces « réanalyses », et une grande préférence pour les données dont les sources sont connues et officielles, même si, je vous l’accorde, ce n’est pas non plus la perfection. Les relevés par satellites présentent selon moi l’avantage de ne favoriser aucun lieu, et donc 1) de ne pas inventer des températures là où il n’y a pas de relevé 2) de simplifier le traitement statistique.

  2. Raphaël BOBEDA dit :

    Bonjour,
    Il me semble qu’il serait intéressant, au sujet du graphe, d’étudier la dérivée seconde. La moyenne sur 40 ans est-elle vraiment un indicateur pertinent ? Car il est clair que sur la période 1979-1997 la variation est très faible, la courbe est pratiquement flat, alors que sur la période 1997-2017 la variation est très claire et bien supérieure à 0.18°C par décennie.
    Et puisque les GES d’origine anthropique sont majoritairement la cause de ce réchauffement, il faudrait, pour aller plus loin, mettre en relation cette augmentation avec la production de GES depuis le début du siècle, qui, elle, n’est pas du tout linéaire, puisqu’elle s’envole à partir de 1950 : la consommation d’énergie mondiale a été multipliée par 10 depuis 1945 !
    Voir ce lien : https://jyledeaut.fr/ckeditor_assets/pictures/22/congres_subdomain/content_capture_d_ecran_2015-04-12_a_12_52_45.png
    Donc, a priori, il n’y a aucune raison pour que la tendance d’élévation de température moyenne soit stable. Reste cependant à définir la fonction qui relie les GES émis et la variation de T°. Il n’y a pas forcément (tout du moins je l’espère !) une simple proportionnalité + décalage temporel. Parce que dans ce cas, avec un décalage des effets induits de l’ordre de 40 ans (ce qui semble être le consensus scientifique aujourd’hui) la suite va être très sport.

    • meteor31 dit :

      Bonjour
      L’intérêt de ne pas prendre des périodes trop courtes est qu’on s’exonère d’avantage de la variabilité (exemple Pinatubo ou encore El Niño).
      Il ne faut pas non plus prendre trop long car cela écrase et ne tient pas compte du contexte notamment les émissions anthropiques.
      1979 c’est le début des mesures satellitaires de la troposphère c’est pour cela que j’ai pris cette année comme début et puis en 1979 on a déjà un forçage de 1.35W/m2 pour 1.92 en 1998 et 2.48 en 2018.
      Pour voir s’il y a accélération ou pas là aussi c’est délicat étant donnée l’influence du très gros El Niño de 2015 à 2016 et n’oublions pas que de 2000 à 2013 on avait diagnostiqué, a contrario, un ralentissement apparent du RC.
      L’inertie thermique du système est telle qu’il y a malheureusement un décalage entre émissions et température.
      Si on arrêtait toute émission dès maintenant, ou plutôt si on maintenait le forçage à sa valeur actuelle, la température monterait encore d’au moins 1°C (si on tient compte d’une sensibilité climatique moyenne des modèles de 3.4°C)
      Personnellement je ne suis pas persuadé, avec d’autres, que la sensibilité soit aussi forte que cela, mais peu importe, si on continue de cette façon, ce ne sera guère tolérable.
      Et merci pour votre commentaire.

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