Anomalie globale de température à 0.35°C (par rapport à la moyenne 1981-2010) en légère hausse par rapport au mois dernier.
Elle place ce mois à la 4ème position des mois de février les plus chauds et se décline régionalement de la façon suivante:
HN: 0.61°C
HS: 0.08°C
Arctique: 3.6°C
tropiques: 0.02°C
Antarctique: -0.43°C
Pas de gros coup de fraîcheur donc.
Au contraire la température du globe a retrouvé le traintrain du réchauffement climatique après la bouffée de chaleur des 3 dernières années.
Le RC est tout juste légèrement tempéré par une très faible Niña.
Dont les modèles prévoient une décroissance dans le domaine neutre, à l’instar du modèle du BoM.
On notera qu’il ne considère même pas cet épisode comme une vraie Niña:
Côté océans, les températures de surface (SST), après une forte baisse, sont remontées tout aussi fort en fin de mois.
L’anomalie moyenne de ces SST est restée relativement basse par rapport à ce que nous avons connu ces dernières années, avec 0.16°C (7ème plus chaude toujours par rapport à 1981-2010).
L’anomalie globale de la basse troposphère selon UAH et D Roy Spencer confirme le retour à des valeurs d’anomalie plus basses mais février est plus bas que janvier sur cette base.
La banquise arctique, déjà en mauvais état, a particulièrement souffert d’advections chaudes venues du sud ayant porté l’anomalie de température dans certaines régions à +30°C.
Certainement du jamais vu.
Elle est à un niveau (bas) jamais atteint depuis le début des observations satellitaires.
Je ne suis pas sûr que vous preniez les bonnes références : ce n’est pas ce que disent les relevés satellites (http://www.drroyspencer.com/wp-content/uploads/UAH_LT_1979_thru_February_2018_v6.jpg)
Je ne sais pas si ce sont les bonnes ou pas les bonnes, mais je précise qu’il s’agit de NCEP donc d’une réanalyse.
Ensuite vous donnez le relevé UAH qui concerne la basse troposphère pas la surface comme NCEP.
Néanmoins votre graphe est intéressant et je vais le rajouter à l’article.
merci de votre commentaire.
Je vous remercie.
Personnellement, j’ai une méfiance naturelle pour les réanalyses, qui font toujours intervenir un facteur subjectif, parfois même politique, et variable dans le temps (surtout s’agissant de la NOAA).
Les relevés satellites présentent l’avantage de mesurer toujours la même chose et de la même manière ; par ailleurs, il n’y a pas de différence sensible de variabilité entre basse troposphère et sol (à moins d’imaginer une évolution dans le temps du gradient thermique gravitationnel (lapse rate)).