Bonne baisse de l’anomalie de température globale selon NCEP, à 0.60°C, soit 0.18°C de moins qu’en avril 2016.
Ceci n’empêche pas le mois de mai 2016 de battre le record des mois de mai les plus chauds, puisque le deuxième plus chaud, en 2014, atteignait 0.44°C seulement.
Mais on quitte, on espère définitivement, les anomalies très élevées des mois derniers.
Par exemple celle de février avait atteint la bagatelle de 0.915°C par rapport à la moyenne 1981-2010.
Pour l’anecdote, cela va rafraîchir les ardeurs des alarmistes qui dansaient déjà la gigue sur l’air du « voyez bien qu’il n’y avait pas de pause ».
Comme si une pause dans le réchauffement de surface était impossible alors que la variabilité naturelle l’autorisait bien évidemment.
Bref, passons, laissons les alarmistes là où ils sont, dans la bienpensance du consensus.
Sinon, pour les mois suivants, si on se base sur l’ENSO et le décalage de 2 à 3 mois avec la température globale, on devrait avoir en juin une anomalie de 0.45 + 0.08 °C et en juillet 0.30 + 0.08°C.
On suivra tout çà ainsi que l’évolution de l’ENSO, décidément décisif pour expliquer les anomalies de température sur le globe, en dehors des évolutions à plus long terme.
ENSO qui, c’est ballot, évoluerait vers une Niña moyenne, au lieu de se plier aux désirs des alarmistes qui auraient bien rajouté une couche de Niño.
données satellitaires
La basse troposphère tant globale que tropicale marque également le coup en se refroidissant sérieusement, et semble t-il, plus rapidement que pendant l’épisode précédent de 1998.
Cette baisse de température confirme les chiffres donnés plus haut pour la surface.