Encore un mois très chaud avec une anomalie de 0.68°C (par rapport à 1981-2010) soit la deuxième anomalie la plus élevée jamais enregistrée tous mois confondus.
Le très fort El Niño que nous connaissons est grandement responsable de la valeur très élevée de cette anomalie puisqu’on peut lui attribuer environ 0.2°C, soit près de 30% de l’anomalie globale.
Notons que le Blob, l’anomalie chaude du Pacifique nord-est, semble présenter un gros signe de faiblesse, ce qui pourrait expliquer le fait que l’anomalie globale soit plus faible que le mois dernier.
L’épisode Niño semble être très près de son maximum, et s’il s’arrête là, il sera légèrement moins fort que son aîné de 1997-1998.
D’après les modèles on devrait assister à une décroissance rapide de l’épisode, débutant peut-être même au cours de ce mois de décembre.
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anomalie de température de surface selon NCEP
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estimation basée sur les données ci-dessus:
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global: 0.68°C (plus chaud)
HN: 0.99°C
HS: 0.40°C
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mesures satellitaires
la basse troposphère peine vraiment à se réchauffer malgré le Niño.
Mais cela commence quand même à monter sérieusement dans les tropiques, preuve que les phénomènes convectifs vont s’amorcer avec la baisse du Niño et le retour des alizés.
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ENSO
selon le site australien de météorologie:
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« A strong El Niño persists in the tropical Pacific Ocean. The event is comparable to the record events of 1997–98 and 1982–83. International climate models suggest that El Niño SSTs are approaching their peak, and will decrease in the first quarter of 2016. With such warm SSTs, models suggest the tropical Pacific is unlikely to return to neutral until at least autumn 2016, although impacts on Australian climate are likely to decline prior to this. »
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concernant les modèles on serait en moyenne à un indice de 1.3 en avril 2016