bilan définitif
Peu de différence avec le bilan provisoire au 29.
Le mois a donc été le plus chaud mois de mai jamais mesuré par NCEP avec une anomalie de température de 0.44°C.
C’est surtout l’hémisphère sud qui, avec une anomalie de 0.53°C, a poussé le global vers le haut.
Du côté ENSO, les modèles hésitent en revoyant à la baisse leurs prévisions d’un épisode Niño modéré.
La banquise globale reste plutôt étale au mois de mai, grâce à la formidable santé de la banquise antarctique.
Ce dernier point n’a toujours pas reçu d’explication valable dans un contexte de réchauffement global.
L’activité solaire diminue très légèrement mais là aussi on attendra quelques mois encore pour être sûr que nous avons dépassé le maximum d’activité pour ce cycle 24.
anomalie de température de surface selon NCEP
estimation basée sur les données ci-dessus:
global: 0.44°C (plus chaud)
HN: 0.35°C
HS: 0.53°C
En Europe
Température à peu près conforme à la normale, précipitations faibles sur le sud est.
en France, le printemps aura été doux, avec un mois de mai cependant nettement plus frais, et les précipitations accusent un sérieux déficit dans la partie orientale.
global:0.76°C (plus chaud)
HN:0.82°C
HS:0.70°C
les résultats NASA-GISS confirment que ce mois de mai est le plus chaud jamais enregistré sur un plan global.
mesures satellitaires
Légère augmentation de l’anomalie globale de température de la basse troposphère qui atteint 0.29°C selon RSS.
Il est à noter que la moyenne sur un an, 0.217°C, est la même que la moyenne sur 20 ans, 0.225°C, aux erreurs près.
Ce point confirme, à l’évidence, la stagnation de la température de cette partie de l’atmosphère, du moins selon RSS.
Depuis 1979, la tendance est de 0.12°C/décennie ce qui reste dans la partie basse des résultats des modèles.
évolution des banquises
baisse sans excès de l’extent côté arctique, alors que la banquise antarctique affiche toujours une santé éblouissante.
Selon le site australien de météorologie, les modèles prévoient toujours, en majorité, un épisode Niño vers août mais de plus en plus faible.
Les indicateurs SOI et les vents ne se décident toujours pas à se placer en zone El Niño.
Bref, jusqu’à preuve du contraire, et alors qu’on nous annonçait il y a peu, un épisode du feu de Dieu, il semble qu’on s’oriente vers un évènement bien sage voire endormi…
activité solaire
Toujours en très légère baisse, signe du passage du maximum?
NCEP
global: 0.44°C (plus chaud)
HN: 0.35°C
HS: 0.53°C
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GISS
global:0.76°C (plus chaud)
HN:0.82°C
HS:0.70°C
Visiblement s’ils sont d’accord pour dire que le mois de mai 2014 est le plus chaud jamais enregistré , mais je suis surpris de constater que pour l’un c’est l’hémisphère Nord qui est responsable et pour l’autre l’hémisphère sud
C’est un peu inquiétant pour la fiabilité des données ; mais je veux bien que tu me rappelles sur quoi ils se basent et que tu donnes ton opinion sur ces différences de constats
C’est une excellente remarque et je n’ai pas d’explication à moins de me lancer dans des recherches fastidieuses et longues sans garantie de succès.
Donc c’est peut-être une coïncidence que les deux bases donnent un mois de mai le plus chaud, quoiqu’elles sont cependant souvent en accord, disons 90% du temps, pour le global s’entend.
Il peut être judicieux de se rappeler que les températures de surface mesurées par NCEP sont des variables de second ordre, c’est à dire qu’elles n’interviennent que peu dans le calcul.
Les températures de surface estimées par NCEP sont le résultat de calculs à partir d’autres variables, telles les pressions, les températures atmosphériques, etc. etc.
Elles couvrent en théorie tout le globe alors qu’il n’y a pas de mesures partout.
Un peu comme GISS d’ailleurs mais sans doute pas avec le même modèle.
Enfin bref, je n’ai pas d’explication claire, désolé.