Selon cet article, la nouvelle façon de traiter l’effet des aérosols sur le climat, notamment par leur action sur la microphysique des gouttelettes constituant les nuages, serait suspectée être la responsable principale de la forte augmentation de sensibilité climatique des CMIP6 par rapport aux CMIP5.
Du moins en ce qui concerne le modèle utilisé par les auteurs mais cela pourrait être également le cas pour d’autres modèles.
Si cela est le cas, on peut être dubitatif en s’appuyant sur le fait que les variations de température simulées dans l’hémisphère nord, où les émissions d’aérosols ont le plus varié, sont très différentes des observations après 1980 environ.
Voir ce graphique déjà publié dans un article récent.
Affaire à suivre bien sûr.
Comme suggéré par un lecteur on pourra lire un post très intéressant de Gavin Schmidt sur Realclimate concernant ces nouveaux CMIP6.
Il me semble également assez dubitatif, mais ce n’est qu’une impression.
Bonjour, voir aussi l’avis de DESSLER, sur https://twitter.com/AndrewDessler/status/1106638234875056133
Nouvel avis de Gavin sur http://www.realclimate.org/index.php/archives/2020/06/sensitive-but-unclassified-part-ii/